dimanche 18 décembre 2011

Un marché qui se maintient




La onzième publication de l'observatoire du prix des bois façonnés bord de route en Franche Comté montre que le marché de cet automne s'est bien maintenu malgré les nouvelles alarmantes de l'économie mondiale.

Force est de constater que l'amélioration des parts de marché dans les secteurs de la construction et de l'énergie bénéficie concrètement au marché du bois rond. Les statistiques publiées dans cet observatoire donnent la tendance à fin octobre pour les ventes des bois bord de route pratiquées par l'ONF et les coopératives forestières.

Les bois d'oeuvre feuillus n'ont pas de cotation car à cette date les ventes bord de route n'ont pas encore réellement repris. Les bois d'industrie feuillus sont revenus à un niveau satisfaisant après une dépression passagère en été. Les bois d'oeuvre résineux continuent leur lente mais régulière progression pour atteindre son meilleur niveau depuis la création de l'observatoire. Seuls les bois d'industrie résineux subissent de plein fouet la réduction annoncée des capacités industrielles du groupe finlandais UPM. Ce marché verra son niveau baisser de façon structurelle.

Avec une baisse annoncée de la consommation européenne, voire mondiale, la demande de bois de trituration feuillue destinée à l'industrie du panneau pour le meuble devrait être affectée dans les prochains mois. Il en sera probablement de même pour le bois de papeterie résineux comme le marché l'a déjà anticipé. Par contre on peut s'attendre à une bonne résistance des bois d'oeuvre dans la mesure où le marché de la construction devrait bénéficier de la bonne tenue des permis de construire jusqu'à l'été.

Même si les inquiétudes sont légitimes dans ce contexte de crise on peut donc espérer une tenue correcte des marchés du bois pendant la première moitié de l'année 2012.

jeudi 1 décembre 2011

Paroles de forestiers : Interview de M CLERGET par PEFC France

PEFC FRANCE a pris désormais l'habitude de donner régulièrement la parole aux acteurs de la filière pour expliquer l'intérêt qu'ils trouvent à la gestion durable de la forêt et à la certification. Saluons cette initiative qui permet une communication très concrète et beaucoup moins formatée que celle des spécialistes. Qui est mieux placé en effet pour faire comprendre aux propriétaires forestiers la certification forestière que d'autres forestiers.

Retrouvez l'interview de M CLERGET, adhérent de FORÊTS & BOIS DE L'EST, ci-dessous et d'autres interviews sur le site de PEFC FRANCE


samedi 29 octobre 2011

Le Comité Economique et Social au bois


Le Comité Economique Social et Environnemental de Franche Comté (CESE) avait répondu à l'invitation des organisations forestières régionales pour une journée de présentation à Levier ce 28 octobre 2011.

L'ONF, l'Association régionale des Communes Forestières, le Centre Régional de la Propriété Forestière, le syndicat Forestiers Privés de Franche Comté, les Coopératives Forestières et la Chambre Régionale d'Agriculture ont constitué en septembre dernier le Comité d'Orientation Bois Forêt de Franche Comté (COBF). Ce comité représente l'ensemble des organisations forestières de l'amont et a l'ambition de proposer et défendre une politique forestière régionale qu'elle soit publique ou privée. Cette création s'est faite en accord avec le Conseil Régional et l'ADIB, représentant quant à elle l'ensemble de la filière bois comtoise. La démarche n'est pas anodine, c'est une première en France qui donnera l'occasion aux propriétaires forestiers publics et privés mais aussi à toutes leurs organisations de dialoguer et de parler d'une même voix pour définir et défendre la meilleure politique forestière pour la Région.

Le COBF, pour une de ses premières actions visibles, a convié le CESE de Franche Comté à une journée de travail sur le thème de la forêt, sous l'impulsion de Jean Gabriel SCHAMELHOUT récent représentant de la filière bois au CESE et Vice Président de Forêts & Bois de l'Est. Elle s'est tenue à Levier ce vendredi 28 octobre en deux parties : l'une en salle et l'autre en forêt.

En salle, le Président de Forestiers Privés de Franche Comté et du COBF, Jean François JORIOT, a accueilli les participants au musée du cheval et de la forêt.

Au cours de cette matinée chacune des organisations a présenté un volet de la forêt comtoise et les grandes lignes de la politique qu'entendait défendre le COBF.

L'après midi a d'abord été consacré à la visite d'un chantier forestier organisée dans une forêt privée gérée par Forêts & Bois de l'Est. Le groupe a ensuite rejoint la forêt communale de Courvières où une équipe de l'Office National des Forêts a accompagné les participants lors d'une opération de martelage.

La journée s'est terminée sur une intervention du Président du Centre Régional de la Propriété Forestière, Nicolas Polliot. Il a insisté auprès des membres du CESE sur les lourds efforts d'investissement que représente la gestion d'une forêt alors que la durée de vie des arbres amène les forestiers à travailler pour les générations futures, rarement pour eux mêmes. Il a ainsi mis en évidence la nécessité d'aider les propriétaires forestiers à réaliser ces investissements sans quoi c'est la forêt et la filière économique forêt bois toute entière qui pourrait en être affectées durement.

De l'avis des organisateurs comme des participants, cette journée fut un succès. Le COBF se propose maintenant d'inviter le Conseil Régional lui même et notamment sa Présidente à une journée de même nature au cours du prochain printemps.

mercredi 12 octobre 2011

PEFC une arme pour mieux vendre son bois

Arnaud Tondu, technicien forestier de l'agence de Franche Comté, explique sa vision de la certification PEFC et l'intérêt qu'en retirent la coopérative et ses adhérents.

mercredi 28 septembre 2011

Les prix du bois à fin juin

Avec un peu de retard, l'Adib de Franche Comté vient de publier les chiffres de l'observatoire des prix à fin juin. On y constate une certaine stabilité à la hausse pour les résineux. Les statistiques à fin août confirmeront cette tendance tandis que septembre - octobre ne semblent pas devoir enregistrer d'évolution nouvelle. A plus long terme, l'arrêt de plusieurs usines de papier journal ou magazine à nos frontières perturberont de façon malheureusement durable le marché des bois de papeterie résineux. Les bois d’œuvre résineux destinés à la construction continuent pour l'instant d'être recherchés et pourraient se maintenir à un bon niveau tout au long de 2012 en raison du stock de permis de construire autorisés.
Le prix des bois d’œuvre feuillus est à la baisse mais il s'agit de variations normales pour la saison qui se terminait à l'approche de l'été. C'est à cette époque que sont commercialisées les qualités les plus basses.
Plus surprenant est la chute apparente des bois d'industrie feuillus. Cela semble traduire un afflux de bois aux usines suite aux fortes hausses de prix constatées depuis l'hiver dernier. Cependant cette tendance n'est pas similaire pour ce qui concerne les ventes de ce type de produit chez Forêts & Bois de l'Est. Les prix de vente moyens des bois de trituration feuillus sont en effet restés stables sur toute la période d'avril à fin Août, voire même avec une légère hausse. Les prochains mois pourraient par contre s'avérer un peu plus difficiles sauf si l'automne et l'hiver s'avèrent rigoureux. Dans ce cas les besoins en bois de chauffage seraient susceptibles de créer un peu de tension sur ce marché.

Télécharger la synthèse N° 9 de l'observatoire des prix des bois façonnés en Franche Comté

vendredi 22 juillet 2011

Quand le bois énergie devient un outil pour la sylviculture : exemple d’un chantier de dépressage feuillu.


Le contexte :

Il s’agit d’un chantier réalisé dans une propriété située en Haute Saône.
Cette parcelle de 6 ha, plantée en chêne sessile il y 22 ans a été suivie régulièrement durant les 10 premières années. A cette époque, les chênes jugés sortis d’affaire par rapport à la végétation concurrente n’ont plus été travaillés.
Aujourd’hui, les chênes mesurent 10 à 12 m de hauteur et ont un diamètre de l’ordre de 10 cm.

Options possibles :
  • Le propriétaire soucieux du bon développement de ce peuplement nous avait demandé il y a quelques années un devis pour une opération de dépressage. Le devis réalisé en 2007 prévoyait une intervention manuelle à bois perdu avec démantèlement sommaire des rémanents. Inutile de vous préciser que dans le cas de cette réalisation, il aurait fallu attendre quelques hivers bien enneigés pour plaquer ces rémanents au sol et pouvoir de nouveau circuler dans cette parcelle pour un éventuel élagage des arbres de place. Le coût s’élevait à 680 € par hectare. Le propriétaire n’a souhaité engager cette dépense et a préféré une intervention par ses propres moyens. Faute de temps, ce travail n’a malheureusement connu qu’un début de commencement.
  • En 2010 : La solution Bois Energie. Depuis 2007, les marchés et les méthodes d’exploitation ayant évolué, nous avons proposé une opération de dépressage réalisée à l’aide d’une tête d’abattage spécifique. Un sécateur. Le coût de cette opération s’avérait être nul. Dans les années à venir, avec le développement du bois énergie, il est même probable que le bois pourra être rémunéré aux propriétaires.
Avantages et inconvénients de la méthode

Inconvénients :
  1. Intervention avec des engins lourds (Pelle mécanique pour l’abattage et porteur pour le débardage) A préciser toutefois que ces engins ne circulent que sur des cloisonnements d’exploitations axés tous les 15 mètres.
  2. Stockage volumineux et délais de broyage long. En effet, les livraisons en chaufferies ne se font qu’en période de chauffe (l’hiver). Les bois peuvent ainsi rester une demie année bord de route.
Avantages :
  1. Financier, puise que l’associé coopérateur n’a rien déboursé pour ses travaux de dépressage alors que la méthode manuelle à bois perdu prévoyait un coût de 680 €/ha
  2. La rapidité de l’intervention. La machine est restée 5 jours sur le chantier et le débardage peut être déconnecté de l’abattage et ainsi être réalisé dans de bonnes conditions météorologiques
  3. La propreté du sol pour une bonne circulation dans la parcelle et la possibilité de réaliser des travaux d’élagage dans de bonnes conditions.

Un avenir prometteur au bois énergie ! Ce nouveau marché ouvre des perspectives à bon nombre de situations bloquées et permet de dynamiser la sylviculture de nos peuplements.
Et nous ne sommes qu’aux balbutiements…

Emmanuel CLERC
Responsable d'agence de Franche comté

De nouveaux collaborateurs à l'agence de Franche Comté

Une nouvelle assistante technique à votre service.

Si vous appelez régulièrement notre agence de Franche Comté, vous avez pu entendre, depuis mi janvier, une nouvelle voix, celle de Jennifer. Madame Marchesini a rejoint l’équipe en remplacement de Sylviane Huguenot qui a quitté l’entreprise fin décembre 2010. Si vous n’avez pas encore eu la chance de l’entendre, je vous invite sans attendre à lui téléphoner pour nous vendre vos bois ou nous commander un service ! Elle saura parfaitement vous orienter vers le technicien concerné.

Un nouveau technicien expérimenté

Renaud Glaessner arrivé à F&BE depuis le mois de mars remplace Jonathan Marche qui a quitté l’entreprise fin décembre. Renaud travaille sur le secteur du Nord-Ouest de la Haute Saône, secteur où il habite et d’où il est originaire. De formation forestière, il a travaillé 5 ans chez des exploitants forestiers en Meuse puis dans l’Ouest de la France ou il travaillait en parfaite autonomie tant sur le résineux que sur le feuillu. En 2007, date à laquelle il a souhaité se rapprocher de sa Haute-Saône natale, il est devenu responsable d’une scierie appartenant au groupe DUCERF. Fort de ces différentes expériences, Monsieur GLAESSNER sera, nous n’en doutons pas, un interlocuteur de proximité, disponible et de qualité.

Emmanuel CLERC
Responsable d'agence

vendredi 25 février 2011

L'assemblée de section de Franche Comté et l'assemblée générale plénière se tiendront le 25 mars à Besançon dans le cadre du salon du Bois Energie


La coopérative a choisi le cadre du salon du Bois Energie qui fait pour la première fois escale à Besançon du 24 au 27 mars prochain pour organiser son assemblée générale annuelle.

Le vendredi 25 mars, dès 8h30 l'assemblée générale de section de Franche Comté réunira les adhérents de la section pour prendre connaissance des points soumis à l'assemblée générale plénière qui suivra.

Cette assemblée plénière se tiendra de 10h30 à 11h00 et réunira les adhérents francs comtois ainsi que les délégués des sections de Lorraine et de Champagne Ardenne qui les rejoindront.

A partir de 11h30, une conférence - débat publique intitulée "de l'arbre à la chaufferie" sera organisée conjointement avec ONF Energie. Une visite en forêt est également prévue l'après midi.

L'objectif de cette manifestation est de montrer comment les producteurs forestiers publics et privés sont en mesure d'organiser l'amont de la filière bois énergie en favorisant une meilleure mobilisation quantitative et qualitative des ressources et en préservant les filières industrielles déjà en place.
Les adhérents qui ne seront pas intéressés par les visites pourront parcourir le salon librement.



L'observatoire du prix des bois bord de route mis à jour


Comme tous les deux mois l'ADIB publie l'observatoire du prix des bois façonnés bord de route.

Téléchargez l'observatoire à fin décembre 2010.

On y constate des tendances contrastées :

- Le bois d'oeuvre de chêne continue de se redresser doucement après une période de crise douloureuse

- Le bois d'oeuvre de hêtre est lui aussi en hausse mais elle tient compte de la meilleure qualité des bois mis en vente en début de saison. Après un début de saison prometteur avec un prix supérieur de 13,4% par rapport à la même période de l'année précédente, la hausse relative n'est plus que de 3,3% pour la période novembre-décembre.

- Le bois d'industrie feuillu, contre toute attente, marque légèrement le pas tout en consolidant ses positions autour de l'indice 90 sur les 12 derniers mois d'observation. La tension annoncée sur ce produit, en raison de la forte demande présumée en bois énergie ne se traduit pas concrètement dans les chiffres.

- Le bois d'oeuvre résineux quant à lui s'envole littéralement. La hausse marquée depuis juillet-Août 2010 se maintient. Nous pensons que la courbe ralentira son ascension dans les périodes à venir mais se maintiendra à un bon niveau. C'est en tout cas ce que traduisent les contrats qui sont conclus depuis la fin de l'année 2010.

- le bois d'industrie résineux marque le pas après une très forte hausse dans la période précédente. Il s'agit là d'un réajustement plus plausible que ce que laissait entrevoir la dernière publication de l'observatoire.

Les tendances observées par les différents outils d'analyse des marchés se confirment donc. Le résineux connaît une embellie durable alors que les feuillus sont un peu plus à la peine même si la tendance est plutôt haussière.

dimanche 9 janvier 2011

La scierie franc comtoise lutte contre les préjugés

L'Adib vient de publier un DVD destiné à mieux faire connaître la scierie franc comtoise : ce qu'elle représente sur le plan industriel, dans l'aménagement du territoire et dans le développement durable.

Nous saluons cette initiative et la relayons sur notre blog.

Le premier volet de cette vidéo positionne la scierie franc comtoise dans sa dimension industrielle.