vendredi 22 juillet 2011

Quand le bois énergie devient un outil pour la sylviculture : exemple d’un chantier de dépressage feuillu.


Le contexte :

Il s’agit d’un chantier réalisé dans une propriété située en Haute Saône.
Cette parcelle de 6 ha, plantée en chêne sessile il y 22 ans a été suivie régulièrement durant les 10 premières années. A cette époque, les chênes jugés sortis d’affaire par rapport à la végétation concurrente n’ont plus été travaillés.
Aujourd’hui, les chênes mesurent 10 à 12 m de hauteur et ont un diamètre de l’ordre de 10 cm.

Options possibles :
  • Le propriétaire soucieux du bon développement de ce peuplement nous avait demandé il y a quelques années un devis pour une opération de dépressage. Le devis réalisé en 2007 prévoyait une intervention manuelle à bois perdu avec démantèlement sommaire des rémanents. Inutile de vous préciser que dans le cas de cette réalisation, il aurait fallu attendre quelques hivers bien enneigés pour plaquer ces rémanents au sol et pouvoir de nouveau circuler dans cette parcelle pour un éventuel élagage des arbres de place. Le coût s’élevait à 680 € par hectare. Le propriétaire n’a souhaité engager cette dépense et a préféré une intervention par ses propres moyens. Faute de temps, ce travail n’a malheureusement connu qu’un début de commencement.
  • En 2010 : La solution Bois Energie. Depuis 2007, les marchés et les méthodes d’exploitation ayant évolué, nous avons proposé une opération de dépressage réalisée à l’aide d’une tête d’abattage spécifique. Un sécateur. Le coût de cette opération s’avérait être nul. Dans les années à venir, avec le développement du bois énergie, il est même probable que le bois pourra être rémunéré aux propriétaires.
Avantages et inconvénients de la méthode

Inconvénients :
  1. Intervention avec des engins lourds (Pelle mécanique pour l’abattage et porteur pour le débardage) A préciser toutefois que ces engins ne circulent que sur des cloisonnements d’exploitations axés tous les 15 mètres.
  2. Stockage volumineux et délais de broyage long. En effet, les livraisons en chaufferies ne se font qu’en période de chauffe (l’hiver). Les bois peuvent ainsi rester une demie année bord de route.
Avantages :
  1. Financier, puise que l’associé coopérateur n’a rien déboursé pour ses travaux de dépressage alors que la méthode manuelle à bois perdu prévoyait un coût de 680 €/ha
  2. La rapidité de l’intervention. La machine est restée 5 jours sur le chantier et le débardage peut être déconnecté de l’abattage et ainsi être réalisé dans de bonnes conditions météorologiques
  3. La propreté du sol pour une bonne circulation dans la parcelle et la possibilité de réaliser des travaux d’élagage dans de bonnes conditions.

Un avenir prometteur au bois énergie ! Ce nouveau marché ouvre des perspectives à bon nombre de situations bloquées et permet de dynamiser la sylviculture de nos peuplements.
Et nous ne sommes qu’aux balbutiements…

Emmanuel CLERC
Responsable d'agence de Franche comté

De nouveaux collaborateurs à l'agence de Franche Comté

Une nouvelle assistante technique à votre service.

Si vous appelez régulièrement notre agence de Franche Comté, vous avez pu entendre, depuis mi janvier, une nouvelle voix, celle de Jennifer. Madame Marchesini a rejoint l’équipe en remplacement de Sylviane Huguenot qui a quitté l’entreprise fin décembre 2010. Si vous n’avez pas encore eu la chance de l’entendre, je vous invite sans attendre à lui téléphoner pour nous vendre vos bois ou nous commander un service ! Elle saura parfaitement vous orienter vers le technicien concerné.

Un nouveau technicien expérimenté

Renaud Glaessner arrivé à F&BE depuis le mois de mars remplace Jonathan Marche qui a quitté l’entreprise fin décembre. Renaud travaille sur le secteur du Nord-Ouest de la Haute Saône, secteur où il habite et d’où il est originaire. De formation forestière, il a travaillé 5 ans chez des exploitants forestiers en Meuse puis dans l’Ouest de la France ou il travaillait en parfaite autonomie tant sur le résineux que sur le feuillu. En 2007, date à laquelle il a souhaité se rapprocher de sa Haute-Saône natale, il est devenu responsable d’une scierie appartenant au groupe DUCERF. Fort de ces différentes expériences, Monsieur GLAESSNER sera, nous n’en doutons pas, un interlocuteur de proximité, disponible et de qualité.

Emmanuel CLERC
Responsable d'agence