mercredi 4 août 2010

L'état du marché du bois à fin juin en Franche Comté

Comme c'est maintenant habituel, nous publions l'observatoire bimestriel du marché du bois en Franche Comté, à partir des données recueillies fin juin par les opérateurs économiques de la région (ONF, Coopératives et experts forestiers).

Cet observatoire sera également téléchargeable sur le site Internet de l'ADIB à compter de la fin du mois d'août.

On constate une belle remontée du bois d'oeuvre chêne et des bois d'industrie feuillus qui confirme bien les tendances observées depuis plusieurs mois. A l'inverse, le bois d'oeuvre Hêtre est en baisse sensible mais pour des raisons essentiellement saisonnières. Cette période de l'année correspond traditionnellement à la commercialisation des bois de qualité secondaire.

Les choses sont par contre plus troublantes pour ce qui concerne le Sapin - Epicéa. Le prix des bois d'oeuvre progresse à très petits pas et les bois d'industrie connaissent un palier. Les prix au jour le jour que nous constatons pour nos propres ventes suivent pourtant des évolutions différentes que cette moyenne du marché. Chez Forêts & Bois de l'Est la progression du prix des bois d'oeuvre s'établit à 11% depuis fin février et à 12% pour celui des bois d'industrie. Si l'on compare le prix moyen de mai-juin avec la même période de 2009 la progression est respectivement de 28 et 17%.

Nous pensons que les prix moyens de la dernière période, tous opérateurs confondus, sont pondérés par des transactions en prévente à l'unité de produit pour lesquelles les prix ont été conclus avant la période de hausse. C'est notamment le cas pour le principal contributeur qu'est l'Office National des Forêts. Il est donc probable de voir la hausse réelle actuelle se traduire dans les courbes avec retard lors des prochaines publications de ces indices.

Il n'en reste pas moins qu'on peut constater un décalage entre l'évolution des prix des bois bord de route avec ceux qui se pratiquent dans les ventes sur pied. Ces ventes sont fortement influencées par un phénomène dangereux de spéculation de la part de certaines catégories d'acheteurs et par des incertitudes toujours fluctuantes sur les volumes réellement vendus.

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